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Introduction
"L'ART DE TOUCHER LES POINTS VITAUX DU CORPS HUMAIN"
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Qu'est ce que le Kyusho ?
Que signifie Kyusho ?
Littéralement, ce terme signifie "point vital", bien qu'aujourd'hui il ferait plutôt référence à l'entrejambe d'un individu plutôt qu'aux points vitaux en général. Néanmoins, c'est ce terme qui a été adopté pour définir ce savoir, terme qui était également usité il y a fort longtemps. Et que signifie alors Dim Mak, Dim Hsueh, points de pression, points vitaux, tsubo, etc. ? Tous ces termes sont synonymes et désignent la même chose : de petites zones anatomiques très réceptives et sensibles (nerveuses, vasculaires, …), permettant d'influer sur le système interne du corps.
Nouveau Kyusho et Ancien Kyusho ; Dim Mak et Kyusho ?
Le Dim Mak, bien que synonyme du Kyusho, peut toutefois marquer une différence de sens. Originellement, ces deux notions sont synonymes, mais de nos jours, nous tendons de plus en plus à séparer le sens de ces termes. Il y a plusieurs centaines d'années, le Kyusho, ou Dim Mak (qui n'est que l'appellation cantonaise de la discipline) était considéré comme l'Art de toucher les points vitaux du corps. L'objectif était d'être efficace, et certains points permettaient de tuer un individu grâce à une simple tape sur la tête... Aujourd'hui, nous avons adapté ce savoir afin qu'il rentre dans le cadre légal de la légitime défense. En effet, si quelqu'un nous agresse dans la rue, nous n'allons peut être pas le tuer... Mais plutôt répondre de façon proportionnée à l'attaque. C'est pourquoi, toutes les zones dangereuses du Kyusho ont été écartées de l'apprentissage, afin de garantir une certaine sécurité, tant pour le pratiquant face à la loi que pour de possibles agresseurs (en réalité, et bien qu'il existe des zones plus dangereuses que d'autres, ce sont surtout les différentes manières d'attaquer ces zones qui peuvent être dangereuses, et non les zones visées... ). Ce qui est enseigné aujourd'hui est donc une méthode permettant d'être efficace, sans pour autant l'être de trop ; une méthode n'enseignant que des attaques efficaces et non-létales : le Kyusho. Et bien évidemment, est apparu un moment où il fallu différencier les anciennes pratiques de l'Art de toucher les points vitaux consistant à tuer des gens, avec l'adaptation faite du Kyusho pour les temps modernes. On décida alors de qualifier notre pratique actuelle du Kyusho de Nouveau Kyusho, afin de la différencier de l'ancienne pratique guerrière et meutrière que l'on qualifia d'Ancien Kyusho. Puis, la force des choses amena à reconsidérer ces appellations pour finalement qualifier le Nouveau Kyusho de Kyusho, et l'Ancien Kyusho, de Dim Mak.
Le Kyusho est un savoir permettant de moduler les fonctions de l'organisme grâce la connaissance anatomique des zones du corps où il est le plus simple d'atteindre des muscles, des tendons, des nerfs, des artères, des organes, et d'autres tissus spécifiques du corps, afin d'agir de diverses manières sur le fonctionnement de ce dernier, et ainsi le contrôler, du moins, dans une certaine mesure.
Le Kyusho n'a pas pour unique objet les Arts martiaux par la destruction et l'atteinte de l'organisme, mais peut également servir dans un contexte thérapeutique, sexuel, etc. Le kyusho est avant tout un savoir, une connaissance, une science ; la science d'interagir sur le fonctionnement de l'organisme, par la stimulation précise de certaines zones du corps. Ces zones sont les endroits du corps humain où l'anatomie offre les façons les plus efficaces de stimuler l'organisme par divers moyens.
Néanmoins, la seule connaissance de ces points et la façon de les stimuler, peu importe l'objectif recherché, sera insuffisante pour obtenir les effets désirés. En outre, il sera nécessaire de s'entrainer à développer un arsenal de techniques et d'habiletés pour influer sur ces zones. Dans le cadre des Arts martiaux, il faudra apprendre à développer une frappe spécifique en fonction des zones attaquées, afin de générer l'énergie suffisante à la stimulation correcte de ces zones, ce que certains appellent le "Fa Jin". Il faudra de surcroit employer une arme du corps particulière (jointure du poings, paume de la main, etc.) en fonction de la zone attaquée. La maîtrise de ces habiletés constituent la maîtrise du Kyusho.
Le Kyusho est un savoir
Le Kyusho n'est pas à proprement parler une technique de combat comme peut l'être le karaté, le judo, etc. Le Kyusho est avant tout un savoir, un ensemble de connaissance, et in fine, un savoir-faire, à l'instar du "gong-fu", et pouvant s'appliquer à de nombreuses techniques afin de les rendre plus efficaces.
Etant un savoir, et même un savoir-faire, le Kyusho ne nécessite pas d'entrainement journalier intensif comme le demandent certains sports de combat et autres Arts martiaux (pour par exemple apprendre à faire le grand écart). Il s'agit d'un savoir-faire qui, comme tout savoir de cette nature, ne s'oubliera plus une fois acquis. C'est un peu comme apprendre à faire du vélo. Vous apprenez à faire du vélo en essayant, en tombant, puis en vous relevant, et en essayant de nouveau, etc. Vous pouvez intellectualiser le processus, en pensant à vos jambes et vos bras, aux mouvements qu'ils doivent effectuer ensemble... Mais cela ne changera pas grand chose. Vous tomberez, et devrez réessayez, etc. jusqu'à ce qu'un jour, vous arriviez enfin à savoir faire du vélo, sans vraiment comprendre pourquoi, car le mécanisme d'apprentissage est ici inconscient, et va développer en vous un automatisme qui ne s'oubliera plus... En Kyusho, c'est la même chose. Vous essaierez au début de votre apprentissage de stimuler les points de Kyusho sans y parvenir. Vous pourrez intellectualiser la chose et la comprendre, cela ne changera pas grand chose. Puis un jour, vous arriverez enfin à toucher correctement ces points. Une fois que vous aurez compris, ou plutôt "senti" la façon adéquate pour toucher ces zones, vous ne l'oublierez plus ! Ainsi, et tout comme le vélo, même si vous ne pratiquez pas pendant une longue période, vous serez toujours en mesure de frapper correctement ces points si l'occasion se présente. Bien évidemment, si vous arrêtez de faire du vélo pendant 20 ans, vous ne gagnerez pas le Tour de France en remontant sur un vélo, mais vous saurez toujours en faire. Il en est de même avec le Kyusho.
Comment fonctionne le Kyusho ?
Il serait trop long d'expliquer ici comment fonctionne le Kyusho. Attaquer les points de Kyusho du corps humain suppose de connaitre l'anatomie, la physiologie, etc. et comment fonctionne notre organisme (notre système nerveux périphérique mais également central (autonome et somatique), notre système respiratoire, cardiovasculaire, etc.).
Nous allons donc ici nous centrer sur des attaques nerveuses, car ce sont les formes d'attaques les plus simples et les moins dangereuses. Les cibles étudiées en Kyusho lors des premières années de pratique sont d'ailleurs essentiellement des nerfs, car ils ne provoquent pas de dommages irréversibles et sont facilement accessibles. Bien évidemment, là où passe un nerf passe très souvent un muscle, une artère, etc. Mais à nouveau, centrons-nous sur l'attaque des points nerveux.
Attaquer un nerf peut affecter le système nerveux périphérique (c'est à dire affecter essentiellement la zone cible), ou affecter le système nerveux central et ses fonctions autonomes (affecter tout l'organisme). L'idéal étant à un niveau avancé, de provoquer une réaction bioélectrique de l'organisme...
Pour plus de simplicité, je détaillerai donc en l'occurrence, une simple attaque affectant le système nerveux périphérique.
Entendez toutefois au préalable qu'il n'est pas nécessaire ex nihilo de comprendre le fonctionnement du Kyusho pour que cela fonctionne, il faudra seulement apprendre la façon de faire, tout comme vous n'avez pas besoin de comprendre comment fonctionne un téléviseur pour pouvoir regarder la télévision... Néanmoins, la compréhension facilite toujours l'application...
Fonctionnement fondamental : attaquer un nerf
Auteur : Peter PINARD © 2015 by MARTIAL ARTS INSTITUTE
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Le Kyusho est l'efficacité
Le fondateur de Kyusho International, aime dire que le Kyusho signifie "première seconde", car dès la première seconde du combat, ce dernier doit être terminé. Les Arts martiaux ont toujours dû être efficace, et cela passe par une économie d'énergie lors d'un affrontement ainsi que par l'effectivité des techniques employées. A l'époque des Arts martiaux authentiques, ces derniers servaient à se protéger des bandits. Il fallait donc maitriser des techniques rapides et efficaces. Il n'y a absolument rien à voir avec les techniques actuelles, dont l'objectif est au contraire, de faire en sorte que les combats durent. Imaginez des combats de boxe se terminant à chaque fois 3 secondes après le début de la première reprise... Plus de spectacle, plus d'argent pour les organisateurs, etc. Il en est de même pour la plupart des compétitions de sports de combat. En réalité, la mentalité inhérente aux véritables Arts martiaux traditionnels était bien plus proche de ce que l'on qualifie aujourd'hui de selfdéfense ou d'auto-défense que des arts martiaux traditionnels d'aujourd'hui qui n'ont quelques fois de traditionnel que leur tenue...
L'objectif des Arts martiaux est d'être efficace. S'il est possible de neutraliser un agresseur en moins de 3 secondes, pourquoi ne pas le faire ?
De nombreux instructeurs de diverses disciplines (karaté, krav-maga, kung-fu, etc.) ont d'ailleurs saisi l'importance de la chose, et apprennent aujourd'hui le Kyusho afin de l'intégrer dans leur système de combat et de rendre ce dernier encore plus efficace, chose que l'on ne peut que saluer.
"Le Kyusho transforme le bâton que vous avez entre les mains en épée... Mais encore faut-il savoir s'en servir..."
Littéralement, ce terme signifie "point vital", bien qu'aujourd'hui il ferait plutôt référence à l'entrejambe d'un individu plutôt qu'aux points vitaux en général. Néanmoins, c'est ce terme qui a été adopté pour définir ce savoir, terme qui était également usité il y a fort longtemps. Et que signifie alors Dim Mak, Dim Hsueh, points de pression, points vitaux, tsubo, etc. ? Tous ces termes sont synonymes et désignent la même chose : de petites zones anatomiques très réceptives et sensibles (nerveuses, vasculaires, …), permettant d'influer sur le système interne du corps.
Nouveau Kyusho et Ancien Kyusho ; Dim Mak et Kyusho ?
Le Dim Mak, bien que synonyme du Kyusho, peut toutefois marquer une différence de sens. Originellement, ces deux notions sont synonymes, mais de nos jours, nous tendons de plus en plus à séparer le sens de ces termes. Il y a plusieurs centaines d'années, le Kyusho, ou Dim Mak (qui n'est que l'appellation cantonaise de la discipline) était considéré comme l'Art de toucher les points vitaux du corps. L'objectif était d'être efficace, et certains points permettaient de tuer un individu grâce à une simple tape sur la tête... Aujourd'hui, nous avons adapté ce savoir afin qu'il rentre dans le cadre légal de la légitime défense. En effet, si quelqu'un nous agresse dans la rue, nous n'allons peut être pas le tuer... Mais plutôt répondre de façon proportionnée à l'attaque. C'est pourquoi, toutes les zones dangereuses du Kyusho ont été écartées de l'apprentissage, afin de garantir une certaine sécurité, tant pour le pratiquant face à la loi que pour de possibles agresseurs (en réalité, et bien qu'il existe des zones plus dangereuses que d'autres, ce sont surtout les différentes manières d'attaquer ces zones qui peuvent être dangereuses, et non les zones visées... ). Ce qui est enseigné aujourd'hui est donc une méthode permettant d'être efficace, sans pour autant l'être de trop ; une méthode n'enseignant que des attaques efficaces et non-létales : le Kyusho. Et bien évidemment, est apparu un moment où il fallu différencier les anciennes pratiques de l'Art de toucher les points vitaux consistant à tuer des gens, avec l'adaptation faite du Kyusho pour les temps modernes. On décida alors de qualifier notre pratique actuelle du Kyusho de Nouveau Kyusho, afin de la différencier de l'ancienne pratique guerrière et meutrière que l'on qualifia d'Ancien Kyusho. Puis, la force des choses amena à reconsidérer ces appellations pour finalement qualifier le Nouveau Kyusho de Kyusho, et l'Ancien Kyusho, de Dim Mak.
Le Kyusho est-il dangereux ?
De toute évidence, OUI le Kyusho est, ou peut être dangereux. Comme susmentionné, nous n'enseignons pas de techniques létales, ou dangereuses d'une quelconque manière (nous n'enseignons pas le Dim Mak ou Ancien Kyusho). Néanmoins, le risque zéro n'existe pas... Par cela, j'entends qu'il existe un risque potentiel de se blesser dans tout ce que l'on fait. On peut se blesser en marchant, en jouant au tennis, etc.
Le Kyusho peut s'avérer impressionnant, mais n'est pas dangereux pour ce qu'il est. En effet, la plupart des sports de combat et Arts martiaux traditionnels sont bien plus dangereux que le Kyusho, et les apparences sont souvent trompeuses. Prenons quelques exemples. Dans les sports de combat, les combattants reçoivent constamment des coups donnés à pleine puissance, ce qui est dangereux pour l'organisme. Dans certains Arts martiaux traditionnels, on pratique excessivement des techniques de manipulation d'articulations pouvant léser ces dernières et, sur le long termes, provoquer de nombreux dégâts... Dans d'autres sports, on ne pratique que les techniques de projection, ce qui va inéluctablement provoquer là encore, sur le long terme, des dégâts irréversibles... En Kyusho, même si certaines techniques sont impressionnantes, on ne pratique qu'avec peu de force. Par ailleurs, on ne soumet pas les articulations du corps à d'intenses pressions, car on ne travaille que sur les nerfs du corps. N'oublions pas que taper sur un clavier d'ordinateur est en soi quelque chose de dangereux et de traumatisant qui peut également provoquer des lésions de l'organisme... Le risque zéro n'existe pas !
Auteur : Peter PINARD © 2015 by MARTIAL ARTS INSTITUTE
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Kyusho International
Kyusho International ® est une organisation dans laquelle des instructeurs hautement entrainés, compétents et qualifiés enseignent un Kyusho efficace. Nous nous engageons à vous fournir des informations de haute qualité et facile à apprendre, ainsi qu’une progression méthodique que chacun pourra ou non inclure dans son style.
Cette méthode est basée sur des séminaires et des cours personnalisés. Il s’agit d’un programme conçu pour aider le pratiquant à intégrer le Kyusho dans sa méthode personnelle ou son propre style, permettant.
Ce programme a été conçu en 1993 et protégé en 2000. Il évolue encore aujourd’hui par des détails et des mises à jour constantes, faisant de lui une méthode vivante qui a fait ses preuves.
Tous les candidats pour représenter Kyusho International ® commencent à animer un groupe d’étude pour période d’une année. Durant cette période nous encadrons et contrôlons chaque chef de groupe d’étude sur la manière d’apprendre et d’enseigner avec succès.
Il n’y a pas de ceinture ou de grade dans Kyusho International ®, afin d’éviter des problèmes d’égo et de politique. A la place, vous pouvez être certifiés dans les niveaux de 1 à 9 pour les élèves et de 1 à 10 pour les niveaux d’instructeur et maitres instructeurs.
Evan Pantazi - Kyusho.com